L'école de garçons jusqu'en 1856
ajouter bibliographie à la fin des citations en italique [Les phrases écrites en italique sont extraites de documents divers, notamment pour la plupart de le monographie rédigée par l’instituteur de Gerde de l’époque (1887)]
Il est fort probable qu’une école existait à Gerde dès la fin de la période révolutionnaire, parce que conseillers municipaux et notables du village étaient tout acquis aux idées généreuses de la convention exprimées par Jean-Pierre Dauphole, député maire de l’époque de 1803 à 1815.
Cette classe ne fonctionnait que de façon intermittente.
Dès que les travaux des champs étaient terminés, les enfants trouvaient un peu de temps libre pour affronter les difficultés de l’écriture à la plume d’oie, de la lecture en commun sur le tableau noir en solide ardoise de Labassère.
Cet état de fait s’améliore peu à peu devenant une institution permanente jusqu’en 1830.
En 1833, la loi Guisot oblige chaque commune de plus de 500 habitants à entretenir une école de garçons.
Le recensement de 1836 mentionne que la commune avait 839 habitants (la moitié au bourg) dont 238 enfants de moins de 12 ans.
En ce temps-là, Gerde n’a qu’une piètre maison commune, située au numéro 1 rue de l’Estantère.
L’école et le logement de l’instituteur y sont installés. La salle de classe sert également pour les réunions du conseil municipal
Ce bâtiment de 10m sur 7,2m est dans un tel état de délabrement que l’instituteur refuse d’y faire classe et des réparations urgentes sont entreprises. En attendant une salle de classe est louée.
Jusqu’en 1840, l’instituteur est nommé par le maire, avec l’approbation de Monsieur le Curé de la paroisse d’Asté, car il n’y a plus de curé à Gerde depuis1792.
La commune prend en charge le traitement annuel de l’instituteur auquel s’ajoute une contribution mensuelle payée par les familles.
En 1839 :
A partir de 1857, la commune décide de prendre en charge les cotisations des indigents.