Préface

Eth païs qui canti

Ei un bèth païs

E jo soir, me'en vanti,

Deth paï qui canti.

Paï cantandis

E bèth coma nu conde...

Paï, o païs

Eth mes bèth deth monde!

Le pays que je chante

est un beau pays

et je sui, je m'en vante,

du pays que je chante.

Pays doux à chanter

et beau comme un conte...

Pays, ô pays

le plus beau du monde!


 

 

Poème de Philadelphe de Gerde : "SE CANTI, QUAN CANTI"

 

 

 

 

                                                                     Portrait de Philadelphe peint par Eth-de-Melaou

 

Placé contre Bagnères de Bigorre, ville notoirement connue, la commune de Gerde constituée d’un village dans la plaine et d’écarts situés sur les coteaux, a sa personnalité et son histoire.

 

Celle-ci mérite d’être connue. C’est pourquoi, au sein de l’Association Vengatz tà Yerda, l’idée est venue de regrouper et d’exploiter les écrits de divers auteurs s’étant intéressés à leur village.

 

En 1887, Joseph Fourcade, l’instituteur du village, en fait une présentation à la demande de son supérieur hiérarchique, inspecteur d’académie à Toulouse. Plus tard, durant le dernier quart du XXème siècle, Marcel Casenave, l’instituteur, secrétaire de mairie, rédige chaque année un article relatif à l’histoire et à la vie de ses administrés, à l’occasion de la rédaction du bulletin municipal. Enfin, dans le cadre de la préparation de sa thèse lui permettant d’obtenir son diplôme, Jacques Fourcade, un jeune architecte, décrit de façon précise la topographie, l’organisation et le bâti des maisons de son village natal.

 

Hommage à ces trois auteurs